Comment convaincre ses parents d’avoir un chat ?

convaincre ses parents d'avoir un chat

Un animal est important pour un enfant. Le choix de celui-ci se fait bien souvent par les parents qui pèsent le pour et le contre de chaque espèce. Mais lorsque ceux-ci ne veulent pas entendre parler d’adopter un animal quel qu’il soit, il est difficile de les convaincre. Voici comment tenter de leur faire accepter un chat à la maison.

Promesses

« Je te promets de bien m’en occuper, je lui donnerai à manger, je changerai sa caisse moi-même ! » C’est surement la phrase la plus souvent entendue pour tenter d’amadouer ses parents. Il y a aussi la promesse de bien travailler à l’école, de ranger sa chambre, d’aider à la maison, de ne plus se disputer avec son frère ou sa sœur.

Les bonnes résolutions, c’est bien, mais comme on dit : « Chassez le naturel, il revient au galop ! » les parents ne sont pas dupes, ils savent très bien que dès qu’ils auront cédé, l’enfant reprendra ses mauvaises habitudes.

Un enfant évolue, de jour en jour, de mois en mois… bien sûr qu’il finira par ranger sa chambre de lui-même, mais quand ? A chacun son rythme. A 7 ans déjà, il est capable de s’occuper d’un chat, d’un chaton, mais pendant combien de temps ? L’animal n’est pas une peluche, un jouet que l’on demande et qu’on laisse de côté quand on n’en a plus envie, pour en demander un autre. Les parents utiliseront certainement cette phrase pour avoir la paix un moment : « On verra ! »

A ce stade, la partie est loin d’être gagnée. Il va falloir user de subterfuges pour faire craquer les parents.

J’adore les chats et je le montre !

Si l’on veut vraiment un chat, il faut montrer que l’on s’y intéresse véritablement. Si c’est la première fois qu’un félin doit entrer dans notre univers, on doit apprendre à s’en occuper. Quels sont ses besoins vitaux, qu’aime t-il faire ? Mais il est nécessaire aussi de s’intéresser au montant que l’on devra dépenser tous les mois. D’ailleurs, à ce sujet, on peut négocier son argent de poche. « C’est moi qui paierai tout avec mon argent de poche ! » Bien vu ! Comme cet argent ne sort pas de sa tirelire et que de toute façon il n’achetait rien d’important avec, l’enfant ne perd rien sur ce coup.

  • Je montre que je suis capable de renoncer à mon argent de poche en faveur de mon chat.
  • Je prends des livres à la bibliothèque parlant des races de chats, et comment s’en occuper.
  • Je dessine, je peins des chatons, des chats adultes.
  • J’accroche des posters et images de chats sur mon lit, mes livres, les murs de ma chambre.
  • Je raconte mes rêves : « Tu sais, j’ai rêvé cette nuit qu’on avait un tout petit chaton, il était… »

Il faut arriver au point où adopter un chat devient une évidence, sans attendre pour cela des années.

Lorsque l’on sent que les parents commencent à se pencher sur la question, il faut en profiter pour annoncer des bonnes nouvelles :

  • « Ma copine Charline m’a dit que sa chatte avait fait des petits cette nuit, on pourrait aller les voir ! Allez, juste les voir, de toute façon il faudra attendre qu’ils soient plus grands pour en prendre un. Je n’ai jamais vu de bébés chats aussi petits! » Comment ne pas craquer devant autant d’arguments ? Au retour de la visite : « Tu as vu, celui avec une tache sur le nez, il est rigolo, hein ? Et puis le rayé on dirait un tigre, mais je préfère quand même celui qui a un cœur, pas toi ? » Un pas vers une sélection et on connait les goûts de chacun.
  • « Il y a portes ouvertes au refuge dimanche. On peut y aller ? L’entrée est gratuite et on n’est pas obligé de repartir avec un chat. Mais on peut quand même les voir ! En plus, c’est pas loin ! » Une petite promenade dominicale en famille, ça ne se refuse pas. Mais comment ne pas craquer devant toutes ces boules de poils ? Et pourquoi celui-ci regarde l’enfant avec ces yeux-la ? Il s’approche, il se caresse au grillage. « Maman, on peut entrer le caresser, juste le caresser, rien d’autres, promis ! » C’est souvent comme cela que les parents se retrouvent à signer les papiers d’adoption. Il est parfois préférable que ce soit le chat qui choisisse ses maitres que l’inverse. Pour une première adoption, le fait que le chat ne soit plus un bébé, peut être un avantage, il est propre, il est vacciné, pucé et il dispose d’un certificat de bonne santé, selon son âge il peut aussi être déjà stérilisé. Ceci a un prix, il a fallu débourser une certaine somme en adoptant le chat, mais beaucoup moins que s’il avait fallu l’emmener chez notre vétérinaire.

Bienfaits de posséder un animal

Si les parents n’ont pas encore accepté la venue du chat, on peut encore sortir plusieurs atouts. Un animal est important pour le développement d’un enfant. de nombreux livres scientifiques en parlent.

Développement affectif

Que l’enfant soit unique ou que la fratrie soit importante, il a besoin d’un ami, d’une oreille extérieure à sa famille. Mais il peut aussi ne pas être à l’aise avec les autres enfants, l’animal sera alors son meilleur ami. Il pourra lui parler de tous ses problèmes, mais aussi lui raconter des histoires, lui lire des livres et le serrer dans ses bras. Ce n’est pas comme une poupée ou un nounours, l’animal interagit avec l’enfant, il semble boire ses paroles, et lui répondre. L’animal peut permettre à l’enfant de petit à petit, s’ouvrir aux autres.

Développement psychologique

Lorsqu’un enfant est anxieux, colérique, avec des troubles du comportement, un animal peut aider à le canaliser. Il sait qu’il doit être doux avec cet être vivant, il comprend parfaitement que ce n’est pas un objet ou un jouet qu’il pourrait casser. Rares sont les enfants qui feraient du mal à un animal sous le coup de la colère. Ils peuvent faire le geste de taper mais en fin de compte ce ne sera pas brutal, juste de quoi faire peur à l’entourage, mais quelquefois aussi à l’animal qui pourrait se retourner et griffer ou mordre. Il sera surpris une fois, pas deux, car il ne recommencera pas, à moins d’avoir un problème plus profond.

L’animal: cheval, chat, chien, rat aide beaucoup les enfants autistes à sortir de leur bulle. La relation qu’ils entretiennent est inexplicable, l’animal comprend la différence de l’enfant et le protège, il communique avec lui, par la peau, le souffle, les mimiques. Si l’enfant est triste, l’animal vient le consoler, s’il est malade, il vient le réconforter.

Développement physique

Un enfant introverti, complexé, brimé, va avoir tendance à se recroqueviller sur lui-même et parfois bloquer sa croissance. L’animal peut l’aider à sortir de cette torpeur par des jeux, et des câlins. Le chien fera courir l’enfant, le chat le poussera à grimper aux arbres, le cheval lui apportera une belle stature à force de monter. L’animal force l’enfant à bouger, sauf lorsqu’il dort sur ses genoux.

Pourquoi un chat ?

Par comparaison avec d’autres animaux de compagnie, le chat est celui qui perturbe le moins le quotidien de chacun.

  • Les rongeurs : cochon d’inde, hamster, lapin, rat. Ils sont petits, ils ne prennent pas de place, mais ils ont une cage à nettoyer à fond régulièrement. Ils rongent tout sur leur passage, des fils électriques aux pieds de la table. Certains vivent plutôt la nuit et ils ont la fâcheuse tendance à mordre leurs barreaux dans un bruit infernal ! On finit bien souvent par s’en séparer s’ils ne peuvent être placés dans un garage loin des chambres.
  • Le cheval : Un très bel animal, noble, gentil, beau, élégant…mais très encombrant. Pourtant c’est l’un de ceux qui apportent le plus à la majorité des enfants.
  • Le chien : le meilleur ami de l’homme, il y en a de tous les gabarits, de beaucoup de races différentes, mais, ils sont tous en commun le fait de devoir être sortis plusieurs fois par jour, par tous les temps, pour faire leurs besoins.
  • Le chat : Il fait ses besoins dans une litière. Il est principalement diurne lorsqu’il vit en appartement. Il ne mange pas énormément. Il est autant autonome que dépendant. S’il peut sortir dehors pour se défouler, il fera ses griffes sur le tronc des arbres dans lesquels il grimpera rapidement, il courra comme un fou dans l’herbe coupée ou haute. Il chassera les souris, les rats et empêchera les autres chats d’entrer sur son territoire. Il jouera avec les enfants mais aussi avec les adultes. Il viendra de temps en temps dormir sur les genoux ou le long du corps de l’enfant malade ou endormi. Il va calmer ses chagrins, ses angoisses et même le soigner grâce à ses ronronnements. Il suffit maintenant de choisir la race du chat à accueillir ou laissez-vous emporter par le regard hypnotique de celui qui vous a adopté.

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